
Comment appréhender le changement et évoluer ?
Dans notre société en pleine mutation, la notion de changement se révèle avec une acuité saisissante. Appréhender le changement fait peur car des territoires inconnus sont abordés. Nous sommes dans cette phase d’incertitude où le passé disparaît et le futur n’est pas encore réalisé.
Pourquoi appréhender le changement est-il si difficile ?
Nous sommes invités comme des équilibristes à nous maintenir sur la crête du moment présent et à faire preuve d’agilité pour apprécier ce qui s’en vient. Et vivre au cœur du moment présent (comme le préconise Eckart Tolle) n’est pas évident pour les humains, toujours enclins à contrôler le temps ou à ressasser la passé..(évident, nous qui sommes toujours enclins à contrôler le temps et à s’appesantir sur le passé…)
→Le changement est délicat parce que nous sommes en perte de repères, et notre cerveau a des difficultés à se mettre en mode adaptatif pour solliciter les ressources inexploitées dont nous sommes porteurs.
Changer demande de renoncer à ses habitudes.
Renoncer à ses habitudes ou bien à son confort intellectuel favorise le changement. Ce que l’on appelle « sortir de sa zone de confort ». Saviez-vous qu’il faut 21 jours de changement d’habitude pour que le cerveau intègre les nouveaux mécanismes. Donc le changement demande de la patience.
Changer met également en musique les notes subtiles du détachement et amorce un périple sur le chemin du deuil. Et, qui dit deuil, dit une métamorphose de soi, de l’équipe et de l’organisation tout entière.
Les individus font l’expérience du changement dans deux états additionnels.
- Soit ils vivent un chapitre de vie différent,
- soit ils vivent une transition.
Alors, que met-on derrière ces appellations ?
Vivre un chapitre de vie différent.
Ici, le changement désigne une réalité concrète objective (un déménagement, l’arrivée d’un nouveau supérieur hiérarchique, etc…). Il peut être choisi ou imposé.
Et selon qu’il s’agisse d’une panne ou d’une crise, ce changement est motivé par un objectif à atteindre ou à surmonter.
→Le changement en tant que tel est cadré dans l’espace-temps.
Mais quand le changement est provoqué par un évènement externe à l’individu, il lui est imposé ; c’est un processus passant de l’état présent à l’état désiré.
Dépasser un changement imposé.
Au cœur de ce processus de changement « subi », l’individu vit une phase de transition qui revêt une réalité subjective propre à chacun. Cela va lui demander des adaptations dans l’intime de soi pour être en mesure d’accueillir au mieux les évènements qui surgissent.
→Cela s’opère par un mouvement progressif fait d’itérations et non délimité par l’espace-temps. En prenant la métaphore du papillon, tout comme la chenille en début du processus de changement, l’homme travaille sur lui et se transforme en se métamorphosant en ce qu’il devient.
Comment dépasser la phase de résistance ?
Qu’il soit subi ou voulu, notre capacité d’adaptation à ce changement va dépendre de notre façon de l’appréhender. Et d’en connaître les freins. La peur de l’inconnu, de perdre le pouvoir, incertitude face à l’inconnu sont souvent identifiés comme des entraves majeures en entreprise, par exemple.
Leur évaluation permet d’anticiper la résistance au changement. Et l’implication des équipes en amont du projet, à l’aide de brainstorming, de réunions d’information, ou d’ateliers vont être autant de facilitateurs au changement. Tout comme se poser ensemble la question essentielle : “et si ce qui était dangereux serait de ne rien changer !”
Changement et transition vont de pair.
Le changement, les transitions et les freins doivent être pris en compte. Car leur interdépendance sur le plan individuel se répercute sur le plan collectif. Ces transitions blutent les individus au cœur d’eux-mêmes et c’est cet intime là qu’il est souhaitable d’accompagner pour que les changements se vivent le mieux possible.
Accompagner le changement pour réussir à se transformer.
Le changement est transversal et son accompagnement permet le dépassement et l’épanouissement des individus ou des collectifs. Que ce soit à travers du personal branding, de l’éclosion de marque, l’éclosion de marque via le processus personal branding, de la dynamique comportementale, ou de l’intelligence collective.
→Une fois les résistances passées, les prometteuses terres de la confiance et du courage sont accessibles. Et vastes sont les bénéfices quand l’individu, ou les équipes, sait savent s’appuyer en toute conscience sur leurs richesses, leur confiance et leurs savoir-faire pour évoluer.
« Deviens ce que tu es. Fais ce que toi seul peux faire ». Friedrich Nietzsche.